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Writer's pictureN. Système

La diquette Twitter #3

Updated: Feb 21, 2022

N. Système a fait son choix des meilleures disquettes Twitter de ces derniers jours. Vous aurez peut-être un peu de mal à draguer avec ça (quoi que ?), mais c'est parti ! On fait le point ensemble sur les petites perles de l'oiseau bleu.


 

« Après l’effondrement », c’est une chaine YouTube qui essaye d’imaginer le monde après l’ère « thermo-industrielle » que nous vivons en ce moment.


On touche directement un domaine qui a gagné en popularité ces dernières années : la collapsologie. Imaginez seulement. La civilisation humaine fait face à des problèmes environnementaux et des conflits de plus en plus importants. Les ressources se raréfient, la démographie suit sa courbe ascendante et la biodiversité connait sa 6e grande extinction, le tout à cause de l’activité humaine. Ce qui, pour les collapsologues, est le signe d’un futur effondrement de notre civilisation.


Évidemment, je simplifie leur pensée. Eux-mêmes se placent au carrefour de nombreuses disciplines. Je vous conseille d’aller voir du côté de Pablo Servigne pour un peu plus de réflexion sur la question. Et dans un esprit d’équilibre, le livre de Catherine et Raphaël Larrère (que je n’ai pas lu) se place, d’après les critiques, comme un bon résumé des forces et faiblesses de la collapsologie.


Mais je me suis égaré du sujet du Tweet initial. Lors du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, l’auteur de la chaîne YouTube propose sa liste des 15 créatrices de contenus qui ont retenu son attention. Dans le lot, je ne peux que conseiller celles que je connais, le podcast « Présage », Science de comptoir et Les Revues du Monde.



Même date, même sujet, l’explication de la « charge morale ». Ce concept vient de l’écoféminisme. Je ne vais pas entrer trop dans les détails sur ce sujet, car il me reste encore des lectures à faire, rien que pour avoir une idée générale.


Mais si je devais résumer le mouvement, l’écoféminisme est un courant de pensée philosophique et politique. Certains diront que Françoise D’Eaubonne a été la première personne à prononcer le terme en 1974, d’autres diront que l’écoféminisme est apparu avant via des mouvements sociaux aux États-Unis, au Kenya, en Inde… à vrai dire ce n'est pas si important.


Mais ça n’explique toujours pas ce qu’est l’écoféminisme… Ce néologisme part du postulat d’un système d’oppression à « double hélice » (pas sûr de la qualité de mon expression), de l’homme sur la femme, et de l’action humaine sur la nature. Ce courant de pensée est directement en lien avec l’intersectionnalité, ce concept sociologique démontrant qu’une personne peut subir simultanément plusieurs types d’oppression et de discrimination (racisme, handicap, sexualité, genre).


Pour en revenir à notre concept important, « la charge morale », c’est dire que les femmes – proportionnellement plus attentives à la question environnementale – vont subir une pression face à la difficulté de transformer sa façon de consommer, mais surtout de vivre en fonction de ses convictions environnementales. Parce qu’effectivement, faire ses produits hygiéniques maison ou bien s’alimenter de manière à respecter plus l’environnement ça demande des efforts supplémentaires.


La « charge morale » tire un lien quasi direct avec un terme relativement connu dans la sphère médiatique, « la charge mentale ». Grossièrement, c’est dire qu’une femme, en plus de son métier habituel, doit également s’occuper du foyer familial (relent d’une époque étrange, n’est-ce pas ?), double peine pour la femme, et encore pire si elle est mère de famille.



Peut-on annuler la dette ? Oui c’est possible. Pour savoir pourquoi, allez voir les 1h30 de vidéo de la chaîne YouTube Heur?eka. Simple et efficace.


Outre une explication ultra détaillée et un travail de vulgarisation démentiel, c’est l’occasion de faire le point sur le sujet économique chaud du moment.



Je vous avais déjà parlé de BB27000. Il revient en force avec un petit fil histoire sur une gare qui aurait existé au pied de la Tour Eiffel, rien que ça.


Je vous laisse découvrir en texte et en image cette superbe histoire.


J’ai souvent vu passer l’argument qu’une consommation de viande était indispensable au bon développement de l’enfant, notamment via une certaine vitamine B12 (bon pour le cerveau et le système nerveux), qu’offre en quantité suffisante la viande. Rajoutons à cela une culture de la viande assez forte en France, et on se retrouve avec des débats stériles sur la consommation carnée dans les cantines scolaires de Lyon.


Si vous n’avez pas entendu parler de cette histoire (ce n’est vraiment pas si grave), en voici un résumé de France Info : Menu sans viande dans les cantines scolaires : la polémique en cinq actes (francetvinfo.fr).


J’ai souvent entendu mes grands-parents dire que consommer de la viande c’était rare « back in the day ». Sans pour autant dire que la viande n’a aucun bénéfice, de ce simple commentaire, il est possible de remettre en question cette consommation quotidienne chez les français (soit 86,2 kg/habitant sur l’année 2019). Après tout, ça ne reste que mon avis, et pour en rajouter une couche, je ne suis pas un bon élève pour le moment....


Car outre le respect animal, il existe un deuxième levier qui peut motiver certaines personnes à arrêter la viande. Dans ce tweet, Romain Espinosa, économiste au CNRS en bien-être animal, revient sur le rapport de l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) sur l’impact des différents modes de consommations, de la viande au végétal.


Et suspense.... il s’avère que la consommation entrainerait une empreinte carbone plus conséquente qu’un régime végétarien ou végan.



Le bonus !


 

Rendez-vous dans deux semaines pour la Disquette Twitter #4 !

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